Philippe Sarrailhé crée sa propre boutique
Avec Sarrailhé Intlaw, l’avocat spécialiste de l’arbitrage, du contentieux et du règlement extrajudiciaire des différends commerciaux Philippe Sarrailhé prend son indépendance. "Je veux apporter aux entreprises ma matière grise et mon expérience", explique celui qui est inscrit aux barreaux de Paris et New York. "Aujourd’hui délesté des conflits d’intérêts, je suis aussi beaucoup plus souple dans la détermination de mes honoraires et peux aménager la configuration idéale pour répondre aux besoins de mes clients." En d’autres termes, Philippe Sarrailhé fait appel à son réseau informel de confrères et consœurs étrangers afin de mener à bien la stratégie procédurale de ses dossiers en France et à l’étranger, qu’il s’agisse d’arbitrage commercial ou d’investissement, de contentieux judiciaire local et multijuridictionnel ou encore de négociation. Car l’avocat veut centrer son intervention sur la transaction, un réflexe issu de son début de carrière en qualité d’avocat M&A. Philippe Sarrailhé, qui a exercé vingt ans chez Jeantet entre 1978 et 1999, s’est rodé aux dossiers de fusions-acquisitions avant de se consacrer au contentieux. "La négociation est au cœur de ma manière d’appréhender une situation conflictuelle, cette attitude proactive pour faire aboutir une opération s’applique aux conflits qui ne demandent qu’à être appréhendés de ma même manière", explique l’avocat.
La recherche du résultat
Autre positionnement singulier de son cabinet : le prisme international. Le fondateur de Sarrailhé Intlaw est entré chez Ashurst en 1999, une enseigne qu’il a quittée pour White & Case où il a exercé durant treize ans. Avant de rejoindre DS Avocats en 2018, il a travaillé pour Foley Hoag entre 2014 et 2018. Maîtrisant cinq langues (l’anglais, le français, l’espagnol, le portugais et l’italien), il travaille principalement sur des arbitrages impliquant des parties étrangères (généralement devant la CCI). C’est aussi le cas des contentieux qu’il traite : les litiges issus des projets de construction, de conventions de gestion ou de contrats de distribution internationale, de transactions internationales comme les contrats de coopération dans les secteurs de l’hôtellerie, de l’automobile, de l’industrie aérospatiale, de la chimie, de la pharmacie, de l’agroalimentaire, de la banque… À ces domaines d’intervention s’ajoutent les litiges nés des sentences arbitrales, le contentieux judiciaire de l’exécution notamment. "Mon unique but est la recherche du résultat", conclut-il.