Il existe des moments où la seule priorité des avocats est de se consacrer exclusivement à la satisfaction de leurs clients. Quelle que soit la taille de leur cabinet, ils peuvent désormais, grâce à Jarvis Legal, laisser de côté toutes les contraintes informatiques tenaces. Un voyage au cœur d’une entreprise innovante et ambitieuse.

Que diriez-vous de dégager 30 % de votre temps pour vous consacrer à vos activités professionnelles et déléguer les corvées à quelqu’un d’autre ? Encore mieux, que diriez-vous d’avoir à votre disposition une solution personnalisable et intuitive pour gérer l’ensemble de vos tâches informatiques ? Les deux sont tout à fait possibles grâce à Jarvis Legal, qui propose des solutions spécialement conçues pour les cabinets d’avocats leur permettant de profiter de fonctionnalités automatiques de gestion des e-mails, de création de documents personnalisés, de suivi des heures facturables et d’émission de factures. Le logiciel initial a été créé il y a environ six ans par Alexandre Yeremian, désormais PDG de Jarvis Legal. Très tôt, il attrape le virus de l’entrepreneuriat. Il commence sa carrière professionnelle au sein d’un important constructeur automobile, avant de se lancer définitivement en créant une société de maintenance informatique qu’il a revendue par la suite. Il se concentre désormais uniquement sur le développement de logiciels innovants pouvant être utilisés partout et tout le temps (avec ou sans connexion). 
 

S’occuper des détails

Confrontés à la transformation digitale de leur métier, les avocats ont rapidement compris la nécessité de s’emparer des nouvelles technologies pour s’adapter à un marché en profonde mutation et se confronter à de nouveaux défis tels que la mobilité et le travail collaboratif. Jarvis, le premier logiciel de gestion tout-en-un pour les cabinets d’avocats, a été développé à Paris par une petite équipe de quatre personnes. Il est basé sur le constat que les clients étaient souvent insatisfaits des services fournis par leur avocat, déplorant un manque de suivi des dossiers, une mauvaise communication et un manque de transparence sur les honoraires. C’est la raison pour laquelle l’entreprise a conçu une solution pour automatiser toutes les tâches qui n’ont pas forcément de valeur ajoutée pour le client. Ainsi, pendant que les avocats se concentrent sur leurs clients, Jarvis s’occupe du reste ! "Grâce à notre solution, les avocats peuvent reprendre le contrôle de la relation client, explique Alexandre Yeremian, ils peuvent aussi emporter leurs dossiers partout avec eux", fluidifiant les échanges avec leurs clients. Jarvis aide également les cabinets d’avocats à s’adapter aux nouvelles exigences réglementaires, telles que le RGPD, en externalisant le risque, et modernise la facturation, parfois faite "à l’ancienne", les clients pouvant ainsi accéder directement aux factures et payer en ligne, ce qui permet de réduire les risques de non-paiement. La solution permet également aux avocats de connaître leurs indicateurs clés de performance (ICP) financiers grâce à différents rapports en temps réel fournis, leurs laissant le temps d'innover notamment sur les aspects commerciaux. 

Une ambition internationale

L’entreprise se donne les moyens de réaliser son ambition grâce à une stratégie de croissance forte, investissant massivement dans la vente, le marketing et l’acquisition de nouveaux talents. Multilingue et multidevise, avec des bureaux à Houston aux États-Unis et à Paris ainsi que des utilisateurs dans une trentaine de pays, Jarvis entend bien conquérir le monde avec l’ouverture de nouveaux bureaux en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, et étendre son offre à d’autres professions que celle d’avocat. 

En Afrique, l’entreprise souhaite doter les tribunaux et les ministères des pays de l’Ohada d’une solution de gestion leur permettant de centraliser le traitement d’une affaire lors d’un procès. Le projet a déjà été déployé au Mali et des discussions sont en cours dans d’autres pays. Pour satisfaire ses utilisateurs dans le monde, Jarvis travaille également avec des partenaires locaux, ce qui lui permet de garder son indépendance face aux pratiques juridiques locales et aux contraintes éventuelles.

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Préparer l’avenir

Jarvis propose un système de gestion adapté aux cabinets d’avocats de toute taille, composé d’un service optimal permettant de gérer les heures facturables et la facturation, offrant la possibilité de travailler sans connexion internet au travers d’applications mobiles, de partager des fichiers, de gérer ses rapports ainsi que de synchroniser ses e-mails. 

"Notre stratégie d’anticipation des besoins futurs des avocats a payé : nous disposons désormais d’un produit agile et flexible avec un potentiel incroyable d’innovation et d’adaptabilité en fonction des besoins de nos clients", précise Alexandre Yeremian. Le logiciel développé par Jarvis Legal est basé sur la technologie du cloud, libérant ainsi ses utilisateurs de besoins d’infrastructure : aucun équipement à acheter, aucun logiciel à installer, aucun coût de maintenance. C’est également le meilleur choix pour assurer la sécurité et la mobilité des données et des utilisateurs. 

La solution fonctionne également sans Internet au travers de la Jarvis Box permettant aux utilisateurs d’accéder à leurs documents à tout moment. Elle est hautement personnalisable en fonction de l’activité de chaque utilisateur : "Nous voulons que les avocats l’utilisent comme ils utilisent leur téléphone portable : la même technologie, mais avec des usages différents selon les personnes", précise le PDG de Jarvis Legal.

Le logiciel est compatible avec tous les principaux systèmes d’exploitation, avec des options disponibles pour iOS et Android. L’abonnement peut se faire par utilisateur, par mois ou par an et le système se décline en plusieurs versions en fonction des options choisies, à savoir la taille de l’espace de stockage, le nombre de dossiers ou encore le bouquet de fonctionnalités requises.

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Entretien avec Alexandre Yeremian, CEO, Jarvis Legal

Gagner en productivité, en qualité, en agilité et en crédibilité : voilà ce que promet Jarvis Legal à ses utilisateurs. Solution technologique hautement personnalisable, le logiciel accompagne les avocats dans le développement de la relation avec leur clientèle. Décideurs s’est entretenu avec son fondateur et PDG.

Décideurs. Depuis la création de Jarvis Legal il y a six ans, comment avez-vous vu évoluer le marché juridique ?
Alexandre Yeremian. Le marché du droit est de plus en plus concurrentiel. Rien qu’à Paris, le nombre d’avocats est passé de 42 000 à 68 000 entre 2003 et 2018, avec une augmentation importante des cabinets de niche. Il y a quelques années, les avocats pouvaient imposer leur prix et leur rythme de travail en donnant le ton à la relation d’affaires. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, ce sont les clients qui fixent les prix. Selon une étude menée par mon-avocat.fr, 87 % des Français sont insatisfaits de la relation qu’ils entretiennent avec leur avocat, déplorant le manque de suivi des dossiers, une mauvaise communication et un manque de transparence sur les honoraires. Les nouvelles technologies offrent un potentiel illimité pour améliorer la relation client : grâce à Jarvis, un avocat peut libérer de son temps pour se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée, dans un marché de plus en plus concurrentiel.

Pensez-vous que les avocats sont conscients de ce que la technologie peut leur offrir ?
Après une longue période au cours de laquelle les legaltechs, comme nous, ont prêché dans le désert sur les besoins de digitalisation des cabinets d’avocats, cette prise de conscience se fait désormais sentir presque partout. La plupart des cabinets se sont déjà bien modernisés, en particulier les firmes anglo-saxonnes. Les grands cabinets français sont un peu plus prudents, et beaucoup se sont précipités pour créer leur propre solution en interne qu’ils ont maintenant du mal à développer. Nous avons identifié deux phases différentes pour nous permettre d’évoluer parfaitement avec le marché. Tout d’abord, les cabinets d’avocats doivent profiter des innovations qui sont à leur disposition pour automatiser toutes les tâches qui n’offrent plus de valeur à leurs clients. Les outils technologiques comme Jarvis permettent aux avocats de trouver plus facilement un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, car ils sont plus flexibles et peuvent avoir accès n’importe où à leurs dossiers et mieux communiquer entre eux.

"Grâce à Jarvis, un avocat peut se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée"

Dans une firme par exemple, nous nous sommes rendu compte que les huit associés ne savaient souvent pas comment travaillaient leurs confrères : on avait l’impression que huit cabinets coexistaient. Jarvis est utile dans ce contexte pour leur permettre de partager leurs bonnes pratiques. Notre solution permet également aux cabinets d’être plus attractifs pour les jeunes générations et de mieux les fidéliser. Ensuite, nous avons identifié ce que nous avons appelé "la phase de transformation". Après avoir compris l’importance pour eux de se moderniser et de prendre le virage du numérique, de nombreux avocats se sont abonnés à des logiciels (des plateformes de réseautage, de facturation ou encore de justice prédictive par exemple) qui coexistent entre eux, mais qui ne sont pas reliés. L’avocat se retrouve alors à devoir saisir les mêmes informations sur toutes les plateformes auxquelles il a souscrit, perdant ainsi du temps et se donnant de la peine. On le voit notamment aux États-Unis où le virage technologique s’est produit plus tôt qu’en France. Pour éviter cette perte de temps, chez Jarvis, nous avons pu évoluer d’un système de gestion à une plateforme de gestion.

Votre logiciel peut-il s’adapter à la pratique de chaque avocat ?
Notre solution est standardisée, mais hautement personnalisable. Nous voulons que les avocats utilisent notre solution comme ils utilisent leur téléphone portable. Ils ont tous le même modèle, mais peuvent télécharger les applications qu’ils aiment, les utiliser différemment selon leurs besoins.

"Nous voulons que nos client utilisent Jarvis Legal comme ils utilisent leurs téléphone portable"

Le marché de la legaltech est de plus en plus abondant. Comment rester compétitif ?
Il est vrai que de nombreuses legaltechs ont vu le jour au cours de ces deux dernières années. Ma conviction profonde est que ceux qui s’adressent à un marché spécifique auront du mal à réussir. Il est difficile d’imaginer un avocat souscrivant à quinze services en ligne différents pour chacun de ses besoins. De mon point de vue, conformément avec ce que j’ai dit précédemment, il est nécessaire de faire en sorte que toutes ces applications fonctionnent ensemble afin que l’information puisse aller là où elle a le plus de valeur tant pour les avocats que pour leurs clients. De plus, de nombreuses start-up voient le jour, mais cela ne signifie pas qu’elles survivront sur ce marché concurrentiel. Selon le baromètre Maddyness 2019, le ticket moyen des levées de fonds de legaltech est de 500 000 euros, ce qui leur permet de tenir relativement peu de temps, d’autant plus que les avocats prennent souvent le temps pour réfléchir et décident de manière collégiale. Il faut donc être très bien financé pour durer sur ce marché.

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