Catherine Mateu, défendre les inventeurs
Élevée en Espagne et formée en Angleterre, Catherine Mateu est l’atout international de son cabinet. "Jacques-Eugène Armengaud, l’ancêtre de notre fondateur Jacques Armengaud, a créé l’un des instruments les plus internationaux du droit de la propriété intellectuelle, le droit de priorité", rappelle celle qui a constitué un réseau de confrères partout dans le monde ainsi qu’un desk ibéro-américain chez Armengaud Guerlain. Cabinet au sein duquel elle arrive en 2001 pour y affiner ses tactiques de défense dans des contentieux majeurs de propriété intellectuelle comme ceux opposant Esso à Greenpeace, Wiko à Phillips ou encore le Samsung au CEA. Selon cette self-made woman, une "mosaïque d’inspirations" ont forgé sa propre vision du métier et de citer le professeur Philippe Le Tourneau, Robert Saint Esteben, Jacques Armengaud, décédé en 2015, l'Américaine Dee Ann Weldon Wilson et Stéphane Guerlain bien sûr. Aujourd’hui, c’est elle qui transmet son savoir à ses jeunes confrères, leur suggérant la lecture du Curmudgeon’s Guide to Practicing Law de Mark Herrmann.
Catherine Mateu ne laisse rien au hasard, quitte à faire plusieurs choses à la fois, car "diluer un message dans le temps, c’est en perdre la force". Elle mobilise cette maxime dans sa vie professionnelle, pour une clientèle de multinationales, mais aussi de PME et d’inventeurs. Cette hyperactive qui considère qu’ "il faut s’affirmer pour défendre les causes qui vous tiennent à cœur ", est aussi une grande lectrice de romans - Alamut de Vladimir Bartol est son préféré –, et aime laisser filer ses pensées à vélo.