Baker McKenzie mise sur la RSE
Les préoccupations de développement durable atteignent désormais les cabinets d’avocats. Chez Baker McKenzie Paris, c’est Alyssa Auberger qui aura pour mission de faire respecter les engagements pris par la firme en la matière. Associée franco-américaine et spécialiste des fusions-acquisitions, elle a rejoint le bureau parisien en 1998 où elle conseille entreprises, multinationales et fonds d’investissement privés dans leurs opérations d’acquisition et de cession internationales. Depuis 2016, elle est également global chair du groupe consumer goods and retail de Baker McKenzie, fonction pour laquelle elle sensibilise des acteurs du secteur aux risques et opportunités liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cette nomination renforce l’attachement de Baker McKenzie à différentes thématiques socio-écologiques globales. En 2015, le cabinet avait déjà rejoint le pacte mondial des Nations unis. Le cabinet avait alors adopté huit des dix-sept objectifs de développement durable, notamment l'égalité entre les sexes, la lutte contre les changements climatiques, la paix et la justice.
Les engagements des cabinets d’avocats sur les thématiques du développement durable et de l’équité se multiplient. Récemment, le cabinet Claisse & Associés a été le premier cabinet à inscrire une raison d’être dans ses statuts, ambitionnant d’être ambitionne d’être « une entreprise d’intelligences juridiques, innovante, humaine et citoyenne qui répond aux évolutions rapides des besoins de ses clients en se préoccupant de l’impact sociétal et environnemental de son développement ». Des preuves de l’implication du barreau d’affaires sur les sujets sociétaux.
Louise Tydgadt