David Père, homme d’empathie et de dossiers

David Père se passionne très jeune pour le monde du droit et ses erreurs judiciaires, dont l’affaire Dreyfus. Il effectue de nombreux stages dans tout type de structure, allant des cabinets d’audit, aux grandes banques et aux cabinets d’avocats anglo-saxons, et réalise que le droit pénal des affaires était ce qui l’intéressait le plus, alliant technicité et humanité. Une fois son diplôme d’avocat en poche, il rejoint le cabinet de Pierre-François Veil qui devient son mentor et lui apprend toute la rigueur du métier. « Pour être un bon avocat, il faut être soi-même, confie-t-il. Nous avons un devoir de sincérité, sinon lorsque nous plaidons nous ne pouvons pas faire passer des messages. »

Mais après douze « années extraordinaires » auprès de Pierre-François Veil, David Père décide de voler de ses propres ailes et rejoint le cabinet Bryan Cave Leighton Paisner pour développer la pratique de droit des affaires de la firme. Spécialisé dans les situations complexes à risques majeurs, il intervient dans des dossiers de corruption, de blanchiment d’argent et de fraude fiscale, et travaille de manière transversale avec les autres équipes du cabinet. Il est également l’un des premiers en France à préparer les dirigeants d’entreprise aux risques de gardes à vue, avec des mises en situation en conditions réelles.

David Père n’hésite par ailleurs pas à trouver du temps pour des missions de pro bono. Il a notamment représenté les victimes de l’attentat de la rue Copernic devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris et apporte conseil et soutien à la famille Fraisse à la suite du suicide de la jeune Marion Fraisse, 13 ans, victime de harcèlement scolaire.