Le marché juridique canadien connaît l’une des plus importantes crises de ces dix dernières années.
Heenan Blaikie tire définitivement sa révérence… ou presque
Le marché juridique canadien connaît l’une des plus importantes crises de ces dix dernières années.
Heenan Blaikie, véritable institution fondée en 1973, n’a pas trouvé d’autre échappatoire que d’annoncer sa « dissolution ordonnée » au niveau mondial. Incapable d’endiguer les départs massifs d’associés et de leurs équipes qui s’accéléraient depuis le début de l’année, la firme québécoise, qui comptait il y a peu encore quelque cinq cents avocats répartis dans dix bureaux dont neuf sur le sol canadien, a finalement abandonné l’idée d’une restructuration.
Face à ces défections et suite à la décision de dissolution, des négociations avaient été menées avec plusieurs cabinets internationaux désireux de s’implanter localement. C’est notamment le cas de DLA Piper qui souhaite depuis longtemps partir à la conquête du marché canadien. Envisageant un temps de recruter soixante-dix avocats des bureaux de Toronto et de Calgary et de s’y établir, la firme a finalement annoncé renoncer à ses projets d’expansion faute d’accord financier après plusieurs semaines de discussions.
Ce rapprochement avorté n’est pourtant pas systématique. Le maintien du bureau parisien de la firme conforte ainsi les espérances d’Heenan Blaikie qui appelait de ses vœux la poursuite d’activités sous de nouvelles dénominations de « certains groupes de pratiques voire de cabinets entiers ».
En effet, l’antenne parisienne annonce avoir pris son indépendance et continuer à exercer son activité sous le nom de Heenan Blaikie AARPI. Jean-François Mercadier (en photo) à leur tête, les sept autres associés du bureau et toute leur équipe affirment être en discussion avec plusieurs cabinets, français et étrangers, et envisagent un avenir placé sous le sceau du développement à l’international.
Heenan Blaikie, véritable institution fondée en 1973, n’a pas trouvé d’autre échappatoire que d’annoncer sa « dissolution ordonnée » au niveau mondial. Incapable d’endiguer les départs massifs d’associés et de leurs équipes qui s’accéléraient depuis le début de l’année, la firme québécoise, qui comptait il y a peu encore quelque cinq cents avocats répartis dans dix bureaux dont neuf sur le sol canadien, a finalement abandonné l’idée d’une restructuration.
Face à ces défections et suite à la décision de dissolution, des négociations avaient été menées avec plusieurs cabinets internationaux désireux de s’implanter localement. C’est notamment le cas de DLA Piper qui souhaite depuis longtemps partir à la conquête du marché canadien. Envisageant un temps de recruter soixante-dix avocats des bureaux de Toronto et de Calgary et de s’y établir, la firme a finalement annoncé renoncer à ses projets d’expansion faute d’accord financier après plusieurs semaines de discussions.
Ce rapprochement avorté n’est pourtant pas systématique. Le maintien du bureau parisien de la firme conforte ainsi les espérances d’Heenan Blaikie qui appelait de ses vœux la poursuite d’activités sous de nouvelles dénominations de « certains groupes de pratiques voire de cabinets entiers ».
En effet, l’antenne parisienne annonce avoir pris son indépendance et continuer à exercer son activité sous le nom de Heenan Blaikie AARPI. Jean-François Mercadier (en photo) à leur tête, les sept autres associés du bureau et toute leur équipe affirment être en discussion avec plusieurs cabinets, français et étrangers, et envisagent un avenir placé sous le sceau du développement à l’international.