Cette année encore, le cabinet confirme sa stature sur le marché international et sa position de numéro un en France.
L’été 2013 a été très productif pour Darrois. Fidèle à ses habitudes de leader sur la place parisienne, le cabinet haut de gamme spécialisé en opérations de fusions-acquisitions s’est positionné sur les plus beaux deals du marché. Une manière de faire taire les rumeurs d’instabilité et de rappeler que le géant parisien est incontournable.

Présent sur les plus importantes OPA
Depuis le début de l’année, Darrois Villey Maillot Brochier fait parler de lui plus qu’à l’habitude. Dans les affaires, le cabinet est conseil de tous les plus gros dossiers en corporate comme la fusion historique des deux leaders en communication Publicis et Omnicom en juillet dernier, où ses avocats ont assisté le groupe français. Également au tableau de chasse, le conseil de Casino dans le cadre du rachat de la participation de Monoprix qui était détenue par Galeries Lafayette. Les équipes parisiennes figuraient également aux côtés du Club Med, doublement convoité par un conglomérat chinois et Axa Private Equity ! S’imposant encore et toujours comme un partenaire de référence dans les deals majeurs, Darrois Villey n’oublie pas pour autant de rester aux côtés de ses clients historiques : très proche de Bouygues Telecom, le cabinet l’a assisté dans son opération de mutualisation avec SFR. Il a également conseillé EADS sans son projet de rapprochement avec BAE. Ce taux d’activité particulièrement important est le résultat d’une équipe renouvelée, renforcée et dynamique.

Une pratique restructurée et renforcée
Si les évolutions de Darrois sont très attentivement suivies par le marché, le cabinet prouve qu’il n’a rien perdu de son statut de deal maker. Après le décès du co-fondateur Philippe Villey en septembre dernier puis le départ de trois associés partis créer leur propre structure, le cabinet a redynamisé son équipe en s’appuyant sur une politique d’association active de membres. Ainsi, l’expert en droit boursier Christophe Vinsonneau a été coopté en novembre 2012, suivi de Forrest Alogna en qualité de counsel. Plus récemment, la pratique fiscale a été largement développée avec l’arrivée en provenance de Jones Day de Vincent Agulhon et de son équipe (Loïc Vedie et Zoé Attali). Le retrait progressif des affaires de Jean-Michel Darrois ne semble pas non plus avoir altéré l’excellence de la pratique et la réputation haut de gamme. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, puisque le cabinet a réalisé un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2012. Les deux associés co-gérants Didier Théophile et Olivier Diaz confirment : «le cabinet n’a pas besoin de successeurs désignés mais d’une équipe soudée. Par ailleurs, Emmanuel Brochier et Alain Maillot restent toujours très actifs ». Une fois de plus, le cabinet prouve sa capacité à cultiver la cohérence des équipes et à conserver sa tradition d’excellence.

Culture conservatrice
Le succès de Darrois doit à la réussite de son positionnement atypique. Depuis sa création en 1987, le cabinet reste centré sur son cœur de métier : une organisation divisée entre le transactionnel et le contentieux. Pour Olivier Diaz, ce modèle historique est toujours adapté à ce que le client recherche aujourd’hui sur le marché : « nous restons fidèle à notre culture conservatrice. Notre objectif n’est pas de recruter à tour de bras pour élargir nos pratiques de manière irréfléchie, mais d’être cohérent avec les besoins de notre clientèle et la pratique générale du cabinet. » La maison est donc ouverte à la réflexion quant au développement de nouvelles pratiques, mais ne voit rien d’urgent à cela. « L’heure n’est pas à la prise de risque », annonce Didier Théophile. " En droit social, nous collaborons déjà avec des spécialistes réputés comme Claire Thourmieux et Joël Grangé chez Flichy Frangé." L’associé co-gérant se veut également prudent quant au développement d’une activité en private equity : « le secteur nécessite de constituer de larges équipes avec un deal flow important. Pour l’instant, nous n’y voyons pas un modèle de rentabilité évident. » Comment s’envisage alors l’avenir chez Darrois ? Sereinement. Pas de révolution, mais une continuité dans la vision traditionnelle de la profession insufflée par ses fondateurs et qui a fait la renommée du cabinet.



                                                                                                                                                    Mathilde Salin

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