L’associé star en M&A et contentieux boursier, Olivier Diaz, a quitté Darrois Villey Maillot Brochier pour Skadden.
Olivier Diaz et Armand Grumberg (Skadden) : « Les pistes externes sont des exceptions que nous réser
Décideurs. Pourquoi rejoignez-vous Skadden ?
Olivier Diaz. Les grandes sociétés se développent hors de France et leurs contentieux stratégiques comportent de plus en plus une dimension internationale. Il est donc intéressant de donner une couleur plus internationale à ma carrière en m’appuyant sur mon expérience sur le marché français. C’est la suite logique de mon activité dédiée au M&A et au contentieux boursier. Skadden est un cabinet leader en la matière, à Paris et outre-Atlantique. Les États-Unis montrent l’exemple en M&A et en procédures contentieuses, c’est le marché de référence pour le reste du monde. Je me sens par ailleurs très proche de la culture américaine, qui fait du développement et de l’entrepreneuriat une valeur fondamentale. Certains fondateurs du cabinet font d’ailleurs encore référence pour l’ensemble de l’équipe.
Armand Grumberg. Effectivement, les fondateurs de notre cabinet sont des entrepreneurs qui ont marqué le marché. Par exemple, Joe Flom était le premier avocat à avoir élaboré une OPA hostile aux États-Unis. Certains associés historiques, tels que Peter Atkins en M&A (qui vient de représenter Merck KGaA dans son acquisition de Sigma Aldrich pour quinzemilliards de dollars) ou Barry Garfinkel en arbitrage, sont des références pour chacun de nous.
Décideurs. Comment se passe votre installation ?
O. D. J’ai rejoint Skadden il y a quelques semaines seulement. Avant mon arrivée, nous nous étions assurés de l’absence de conflits d’intérêts et de l’existence de clients communs potentiels. J’ai déjà rencontré plusieurs de nos associés américains et Armand et moi sommes très proches.
A. G. Du côté de Skadden, l’association d’Olivier a été reçue avec enthousiasme par l’ensemble du partnership, et les débuts sont très prometteurs.
Décideurs. Quelles sont vos pistes de développement chez Skadden ?
O. D. Mes projets sont de développer l’activité M&A et contentieux dans une démarche collective. L’objectif est de consolider Skadden comme leader des opérations stratégiques en France et hors de nos frontières. Nous pouvons afficher cette ambition de façon crédible puisque nous bénéficions d’une forte présence à l’international et d’une solide expérience à Paris. Skadden n’est pas un cabinet M&A qui se sert du contentieux comme support. Il en fait un élément fondamental de sa stratégie et c’est pour cela que nos projets sont communs.
A. G. Nous héritons de la tradition américaine du contentieux stratégique, que nous avons commencé à développer à Paris depuis plusieurs années sous l’impulsion de Pierre Servan-Schreiber et aujourd’hui avec Grégoire Bertrou. Côté M&A, notre équipe rassemble à ce stade trois associés (Olivier Diaz, Pascal Bine et moi-même) pour une trentaine d’avocats en tout à Paris.
Décideurs. Plus exactement, quels sont les projets pour le bureau parisien ?
A. G. Au-delà de l’assise de notre positionnement en M&A et contentieux, nous souhaitons renforcer et élargir notre champ d’intervention, notamment en financement et en droit fiscal. Cependant, notre objectif prioritaire est de croître avant tout de façon organique et de générer de la croissance pour permettre la promotion interne qui fait notre force. Cette stratégie correspond à la culture Skadden : notre cabinet n'a jamais fusionné avec un autre cabinet (et n'en a pas l'intention) et n'a jamais recruté d’équipes importantes. Les pistes externes sont des exceptions que nous réservons aux personnes exceptionnelles. Notre force provient de la richesse de nos valeurs : l’adhésion à un projet sur le long terme ainsi que l'intensité dans l'effort et le partage dans le travail. Nous n’avons qu’un unique partnership et tant nos valeurs que nos intérêts sont parfaitement alignés. Notre force est notre culture.
Propos recueillis par Pascale D'Amore
Olivier Diaz. Les grandes sociétés se développent hors de France et leurs contentieux stratégiques comportent de plus en plus une dimension internationale. Il est donc intéressant de donner une couleur plus internationale à ma carrière en m’appuyant sur mon expérience sur le marché français. C’est la suite logique de mon activité dédiée au M&A et au contentieux boursier. Skadden est un cabinet leader en la matière, à Paris et outre-Atlantique. Les États-Unis montrent l’exemple en M&A et en procédures contentieuses, c’est le marché de référence pour le reste du monde. Je me sens par ailleurs très proche de la culture américaine, qui fait du développement et de l’entrepreneuriat une valeur fondamentale. Certains fondateurs du cabinet font d’ailleurs encore référence pour l’ensemble de l’équipe.
Armand Grumberg. Effectivement, les fondateurs de notre cabinet sont des entrepreneurs qui ont marqué le marché. Par exemple, Joe Flom était le premier avocat à avoir élaboré une OPA hostile aux États-Unis. Certains associés historiques, tels que Peter Atkins en M&A (qui vient de représenter Merck KGaA dans son acquisition de Sigma Aldrich pour quinzemilliards de dollars) ou Barry Garfinkel en arbitrage, sont des références pour chacun de nous.
Décideurs. Comment se passe votre installation ?
O. D. J’ai rejoint Skadden il y a quelques semaines seulement. Avant mon arrivée, nous nous étions assurés de l’absence de conflits d’intérêts et de l’existence de clients communs potentiels. J’ai déjà rencontré plusieurs de nos associés américains et Armand et moi sommes très proches.
A. G. Du côté de Skadden, l’association d’Olivier a été reçue avec enthousiasme par l’ensemble du partnership, et les débuts sont très prometteurs.
Décideurs. Quelles sont vos pistes de développement chez Skadden ?
O. D. Mes projets sont de développer l’activité M&A et contentieux dans une démarche collective. L’objectif est de consolider Skadden comme leader des opérations stratégiques en France et hors de nos frontières. Nous pouvons afficher cette ambition de façon crédible puisque nous bénéficions d’une forte présence à l’international et d’une solide expérience à Paris. Skadden n’est pas un cabinet M&A qui se sert du contentieux comme support. Il en fait un élément fondamental de sa stratégie et c’est pour cela que nos projets sont communs.
A. G. Nous héritons de la tradition américaine du contentieux stratégique, que nous avons commencé à développer à Paris depuis plusieurs années sous l’impulsion de Pierre Servan-Schreiber et aujourd’hui avec Grégoire Bertrou. Côté M&A, notre équipe rassemble à ce stade trois associés (Olivier Diaz, Pascal Bine et moi-même) pour une trentaine d’avocats en tout à Paris.
Décideurs. Plus exactement, quels sont les projets pour le bureau parisien ?
A. G. Au-delà de l’assise de notre positionnement en M&A et contentieux, nous souhaitons renforcer et élargir notre champ d’intervention, notamment en financement et en droit fiscal. Cependant, notre objectif prioritaire est de croître avant tout de façon organique et de générer de la croissance pour permettre la promotion interne qui fait notre force. Cette stratégie correspond à la culture Skadden : notre cabinet n'a jamais fusionné avec un autre cabinet (et n'en a pas l'intention) et n'a jamais recruté d’équipes importantes. Les pistes externes sont des exceptions que nous réservons aux personnes exceptionnelles. Notre force provient de la richesse de nos valeurs : l’adhésion à un projet sur le long terme ainsi que l'intensité dans l'effort et le partage dans le travail. Nous n’avons qu’un unique partnership et tant nos valeurs que nos intérêts sont parfaitement alignés. Notre force est notre culture.
Propos recueillis par Pascale D'Amore
