Herbert Smith se la joue en solo

La firme internationale Herbert Smith a annoncé sa décision de mettre fin à son alliance avec les cabinets continentaux Gleiss Lutz et Stibbe. L’accord, signé le 1er janvier 2000 avec Gleiss et le 1er janvier 2002 avec Stibbe, permettait aux trois cabinets d’offrir à leurs clients un service totalement intégré tant national qu’international, et ce avec la collaboration de plus de 1 600 avocats sur les marchés d’Europe et d’Asie. Ce retrait fait suite à l’échec de fusion entre les trois cabinets. Le projet, proposé par Herbert Smith s’était heurté à un refus de ses partenaires qui ne semblaient pas prêts à poursuivre dans cette voie. La conséquence est sévère. En novembre, les associés d’Herbert Smith ont convenu que cette alliance n’était plus compatible avec la nouvelle stratégie globale de la firme, notamment en Allemagne, pays dans lequel Gleiss Lutz possède quatre bureaux. La priorité mise sur New York par Herbert Smith est également au cœur du retrait de la firme. Ses projets d’expansion dans la capitale américaine ne convenaient pas aux deux cabinets européens, d’autant plus que Stibbe y est déjà présent.
Le caractère non exclusif de l’alliance permet à Gleiss Lutz et Stibbe de continuer leur activité transfrontalière, tandis qu’Herbert Smith, qui s’était préparé à quitter l’alliance, assure vouloir maintenir une relation privilégiée avec ses deux anciens partenaires.