Quelques mois après son arrivée, l’associé phare en contentieux et arbitrage de Foley Hoag à Paris dresse un premier bilan de son activité.
Philippe Sarrailhé: «L’arbitrage est victime de préjugés»
Décideurs. Vous avez rejoint le bureau parisien de Foley Hoag il y a bientôt un an. Quels étaient les objectifs poursuivis par la firme ?
Philippe Sarrailhé. L’arbitrage commercial international doit être au bureau de Paris ce que l’arbitrage d’investissement est au bureau de Washington : une activité phare. Pour incarner cet élan, une personnalité ayant l’expérience du commerce international dans ses dimensions contractuelle et contentieuse semblait pertinente. De mon côté, après des années consacrées à des opérations transfrontalières et à leurs différends, j’aspirais à me recentrer exclusivement sur l’arbitrage commercial international. Nos projets respectifs avaient donc vocation à se combiner harmonieusement, d’autant que cette pratique s’appuiera bientôt sur une nouvelle plate-forme à New York.
Décideurs. Si vous dressiez un premier bilan d’activité, quelle serait votre plus grande satisfaction ?
P. S. Ma plus grande satisfaction vient de l’accueil que les responsables juridiques réservent à l’orientation que je propose. Mon expérience de dealmaker m’amène à concevoir une approche dynamique, pragmatique et stratégique des procédures arbitrales pour en restituer les vertus réelles, la souplesse, le dialogue, le réalisme au service de solutions concrètes. Outil parmi d’autres, incluant la négociation et la médiation, l’arbitrage est souvent victime de préjugés qui occultent ses immenses avantages. Mais pour en tirer le meilleur parti, l’arbitrage doit être conçu en partenariat avec l’entreprise : la stratégie, la gestion des moyens, la répartition des efforts doivent être pensés et mis en œuvre en étroite coopération.
Décideurs. Quels efforts restent à fournir ?
P. S. La réputation de Foley Hoag est déjà acquise dans les cercles spécialisés du contentieux d’investissement et interétatique. Il convient aujourd’hui de promouvoir les réels atouts et de renforcer l’équipe pour accompagner le développement des arbitrages commerciaux, en intégrant des profils de tous niveaux, juniors comme associés. Tout cela dans le respect de la culture humaine et collégiale qui caractérise Foley Hoag.
Philippe Sarrailhé. L’arbitrage commercial international doit être au bureau de Paris ce que l’arbitrage d’investissement est au bureau de Washington : une activité phare. Pour incarner cet élan, une personnalité ayant l’expérience du commerce international dans ses dimensions contractuelle et contentieuse semblait pertinente. De mon côté, après des années consacrées à des opérations transfrontalières et à leurs différends, j’aspirais à me recentrer exclusivement sur l’arbitrage commercial international. Nos projets respectifs avaient donc vocation à se combiner harmonieusement, d’autant que cette pratique s’appuiera bientôt sur une nouvelle plate-forme à New York.
Décideurs. Si vous dressiez un premier bilan d’activité, quelle serait votre plus grande satisfaction ?
P. S. Ma plus grande satisfaction vient de l’accueil que les responsables juridiques réservent à l’orientation que je propose. Mon expérience de dealmaker m’amène à concevoir une approche dynamique, pragmatique et stratégique des procédures arbitrales pour en restituer les vertus réelles, la souplesse, le dialogue, le réalisme au service de solutions concrètes. Outil parmi d’autres, incluant la négociation et la médiation, l’arbitrage est souvent victime de préjugés qui occultent ses immenses avantages. Mais pour en tirer le meilleur parti, l’arbitrage doit être conçu en partenariat avec l’entreprise : la stratégie, la gestion des moyens, la répartition des efforts doivent être pensés et mis en œuvre en étroite coopération.
Décideurs. Quels efforts restent à fournir ?
P. S. La réputation de Foley Hoag est déjà acquise dans les cercles spécialisés du contentieux d’investissement et interétatique. Il convient aujourd’hui de promouvoir les réels atouts et de renforcer l’équipe pour accompagner le développement des arbitrages commerciaux, en intégrant des profils de tous niveaux, juniors comme associés. Tout cela dans le respect de la culture humaine et collégiale qui caractérise Foley Hoag.