Gaëlle Le Quillec, un profil global pour le conseil de l’Ordre

Mère de deux enfants, associée cofondatrice de Betto Seraglini, avocate aux Barreaux de Paris et de New York, Gaëlle Le Quillec pèse ses mots lorsqu’elle évoque « le cumul des responsabilités et le sens du devoir ». Proactive et volontaire dans tous les milieux auxquels elle a été confrontée, l’experte en contentieux et arbitrage international veut œuvrer pour le conseil de l’Ordre afin de rendre le barreau parisien « innovant, compétitif, dynamique, conquérant, et surtout incontesté et incontestable ». Pour la candidate à l’élection des membres du conseil, « l’avocat, même libéral par nature, doit garder un esprit entrepreneurial et assurer la pérennité de la profession ». En tant qu’associée de Betto Seraglini, Gaëlle Le Quillec ne cesse d'exercer au soutien de cet idéal, « ayant la charge et la responsabilité de garantir l’avenir des collaborateurs par le développement du cabinet et le soucis de leur bien-être au travail ».

L’avocate a fait de l’interaction et de l’échange avec ses collègues le moteur de sa candidature. Soutenue par l’association Femmes et Droit, Gaëlle Le Quillec n’a pas oublié la place parfois précaire de ses consœurs au sein de la profession. S’il ne s’agit évidemment pas de « porter un féminisme révolu en bandoulière », elle souhaite que les femmes prennent conscience de l’intérêt à s’investir dans leur métier et « à repousser les limites qu’elles-mêmes se sont fixées ». Aujourd’hui, 53 % des avocats sont des femmes alors que seulement 27 % d’entre elles sont présentes au conseil de l’Ordre. C’est aussi au regard de ces chiffres que l’ancienne de Cleary Gottlieb et d’Hogan Lovells espère que sa candidature « continuera à ouvrir la voie des institutions délibérantes telles que le conseil à celles qui souhaitent en faire partie ».