Le cabinet anglo-australien ferme son bureau de la capitale des Émirats arabes unis tout en maintenant sa présence au Moyen-Orient.
Après Holland & Knight l’année dernière, Latham & Watkins en mars et Baker Botts en mai dernier, Herbert Smith Freehills est le dernier en date à quitter Abu Dhabi. Cette conjonction de fermetures de bureaux est la conséquence directe de la diminution des projets de développement dans la région depuis la crise financière de 2008. Pour Herbert Smith Freehills, cette fermeture fait suite aux nombreux départs d’associés ces deux dernières années, notamment celui d’Andrew Newbery, managing partner du bureau local. Ce dernier est retourné à Londres pour intégrer Local Partnerships en qualité de consultant sur les projets de construction et d’infrastructures.
La firme britannique maintient toutefois sa présence au Moyen-Orient avec ses bureaux de Dubai et de Doha au Qatar, dans lesquels seront répartis les cinq avocats du bureau d’Abu Dhabi qui restent chez HSF. Selon Zubair Mir (photo), dirigeant de l’équipe régionale de la firme, le Moyen-Orient reste stratégique pour le cabinet qui souhaite y poursuivre sa croissance.

M. B.

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