Bryan Cave propose à présent une activité principale en corporate M&A avec l’arrivée de Rémy Blain et son équipe.
Quatre avocats corporate intègrent Bryan Cave à Paris
Légende de la photo : Raphaël Roditi, François Alambret, Rémy Blain et Fabrice Bouquier.
Le cabinet Bryan Cave entame une nouvelle phase de croissance à Paris avec l’arrivée d’une équipe de quatre avocats dédiés au corporate M&A. En provenance du cabinet Marvell, Rémy Blain, Fabrice Bouquier, François Alambret et Raphaël Roditi rejoignent les associés corporate déjà présent à Paris, Joseph Smallhoover et Katie D. Claret, dont l’activité est tournée vers les opérations cross-border. La nouvelle équipe est dédiée quant à elle aux clients paneuropéens de la firme.
Rémy Blain bénéficie d’une expérience de plus de vingt ans, à la fois en entreprise et en cabinet. Il est un fin connaisseur des opérations de fusions-acquisitions et de private equity menées par des fonds français et étrangers, de grands groupes internationaux (DS Smith, Procter & Gamble, General Mills) et d’entreprises françaises du secteur de la franchise et du software notamment. D’abord avocat à Londres dans le cabinet Gouldens (qui deviendra Jones Day en 2003), il entre ensuite chez Total. De juriste, il devient responsable juridique de la région Russie/CEI pour l’exploration et la production. Après sept ans d’exercice chez le pétrolier français, il entre chez Thales pour prendre en charge les contrats de PPP, puis devient directeur juridique d’EADS Defence & Communication Systems (aujourd’hui Airbus Defence and Space) avant d’embrasser la profession d’avocat et d’intégrer le cabinet WSA (Wilinski Scotto & Associés). Il participe ainsi à la fusion avec LSK pour la création de Marvell en septembre 2011.
Fabrice Bouquier et François Alambret travaillent à ses côtés depuis de nombreuses années. Devenus associés chez Marvell, ils trouvent chez Bryan Cave le statut de counsel. Raphaël Roditi, quant à lui, est collaborateur. Ils rejoignent donc les rangs du cabinet américain fondé à Saint-Louis, dans le Missouri, en 1873 par un Sudiste et un Nordiste unis dans le business. « Bryan Cave m’a séduit notamment parce qu’en qualité de cabinet du Midwest américain, sa gestion est prudente, ses comptes sont sains et son activité discrète à Paris. Mais ce qui a emporté notre adhésion, c’est surtout la culture forte de ?one firm? (avec un partnership unique et intégré), ainsi que l’ambition de dépasser cette présence discrète pour marquer davantage le marché européen de son empreinte. »
Le cabinet s’est installé à Paris en 2008 avec pour premier objectif de répondre aux besoins de ses clients américains. Son développement en 2013 a été lancé avec les arrivées de Constantin Achillas et Jean-Norbert Pontier en provenance de Dentons. Une stratégie qui passe en priorité par le développement de la pratique corporate M&A. « Notre développement stratégique s’organise par industrie, précise Jean-Norbert Pontier, interrogé pour commenter l’arrivée de la nouvelle équipe. Nous suivons systématiquement nos clients dans leur stratégie produit/secteur en y apportant la dimension juridique adéquate et pratique, demeurant toujours soucieux d’être en permanence disponibles. » D’autres développements sont d’ores et déjà prévus, avec certainement le droit fiscal en point de mire.
Pascale D'Amore
Le cabinet Bryan Cave entame une nouvelle phase de croissance à Paris avec l’arrivée d’une équipe de quatre avocats dédiés au corporate M&A. En provenance du cabinet Marvell, Rémy Blain, Fabrice Bouquier, François Alambret et Raphaël Roditi rejoignent les associés corporate déjà présent à Paris, Joseph Smallhoover et Katie D. Claret, dont l’activité est tournée vers les opérations cross-border. La nouvelle équipe est dédiée quant à elle aux clients paneuropéens de la firme.
Rémy Blain bénéficie d’une expérience de plus de vingt ans, à la fois en entreprise et en cabinet. Il est un fin connaisseur des opérations de fusions-acquisitions et de private equity menées par des fonds français et étrangers, de grands groupes internationaux (DS Smith, Procter & Gamble, General Mills) et d’entreprises françaises du secteur de la franchise et du software notamment. D’abord avocat à Londres dans le cabinet Gouldens (qui deviendra Jones Day en 2003), il entre ensuite chez Total. De juriste, il devient responsable juridique de la région Russie/CEI pour l’exploration et la production. Après sept ans d’exercice chez le pétrolier français, il entre chez Thales pour prendre en charge les contrats de PPP, puis devient directeur juridique d’EADS Defence & Communication Systems (aujourd’hui Airbus Defence and Space) avant d’embrasser la profession d’avocat et d’intégrer le cabinet WSA (Wilinski Scotto & Associés). Il participe ainsi à la fusion avec LSK pour la création de Marvell en septembre 2011.
Fabrice Bouquier et François Alambret travaillent à ses côtés depuis de nombreuses années. Devenus associés chez Marvell, ils trouvent chez Bryan Cave le statut de counsel. Raphaël Roditi, quant à lui, est collaborateur. Ils rejoignent donc les rangs du cabinet américain fondé à Saint-Louis, dans le Missouri, en 1873 par un Sudiste et un Nordiste unis dans le business. « Bryan Cave m’a séduit notamment parce qu’en qualité de cabinet du Midwest américain, sa gestion est prudente, ses comptes sont sains et son activité discrète à Paris. Mais ce qui a emporté notre adhésion, c’est surtout la culture forte de ?one firm? (avec un partnership unique et intégré), ainsi que l’ambition de dépasser cette présence discrète pour marquer davantage le marché européen de son empreinte. »
Le cabinet s’est installé à Paris en 2008 avec pour premier objectif de répondre aux besoins de ses clients américains. Son développement en 2013 a été lancé avec les arrivées de Constantin Achillas et Jean-Norbert Pontier en provenance de Dentons. Une stratégie qui passe en priorité par le développement de la pratique corporate M&A. « Notre développement stratégique s’organise par industrie, précise Jean-Norbert Pontier, interrogé pour commenter l’arrivée de la nouvelle équipe. Nous suivons systématiquement nos clients dans leur stratégie produit/secteur en y apportant la dimension juridique adéquate et pratique, demeurant toujours soucieux d’être en permanence disponibles. » D’autres développements sont d’ores et déjà prévus, avec certainement le droit fiscal en point de mire.
Pascale D'Amore