Les principes fondateurs de Redlink lui ont offert les clés de sa croissance : une équipe de multispécialistes incités au cross-selling, une sectorisation de l’activité et une gestion entrepreneuriale.
Le fil rouge de Redlink
Redlink est un cabinet construit sur un business model réfléchi tiré des expériences passées de chacun de ses fondateurs. Hervé de Kervasdoué, Frédéric Fournier, Benjamin Louzier et un quatrième associé qui n’exerce plus aujourd’hui sont tous passés par des cabinets anglo-saxons avant de se rencontrer chez Deprez Guignot & Associés (DDG), cabinet qu’ils ont quitté ensemble pour fonder leur propre structure. Redlink avait dès l’origine l’ambition de réunir un groupe d’avocats ayant chacun développé une spécialité dans une logique d’entreprise (corporate, droit fiscal, droit de la distribution et des marques et droit social). Cette démarche implique une croissance fondée sur la collaboration de chacun des avocats autour d’une clientèle composée de sociétés d’investissement, de porteurs de projets, des acteurs des réseaux de distribution et du monde des médias.
Une croissance par la taille
Le cabinet attaque rapidement sa croissance interne. Dès octobre 2010, Alexandre Le Miere, spécialiste du droit public des affaires, intègre le cabinet en qualité d’associé. Exerçant dans son propre cabinet de niche jusque-là, il décide de rejoindre ses partenaires avec qui les échanges se multipliaient alors. Son expertise en matière de marchés publics, développée notamment aux côtés des collectivités territoriales et des institutions publiques, s’inscrit parfaitement dans l’élargissement des services apportés aux clients en droit de la concurrence et de la distribution, notamment pour ceux basés à l’étranger et éloignés des procédures administratives françaises. Emmanuelle Behr, qui était présente aux côtés des fondateurs en qualité de collaboratrice, a été cooptée associée en février 2012. Elle complète ainsi avec Frédéric Fournier l’offre du cabinet en matière de droit de la distribution, tout en développant son activité en propriété intellectuelle, contentieux et e-commerce (elle accompagne notamment lastminute.com depuis sa création). Autre élément de croissance interne : la promotion de Matthieu Berguig au rang d’associé en février 2013. Il développe alors sa pratique du droit des nouvelles technologies, de l’information et de la communication, ajoutant une compétence supplémentaire en propriété intellectuelle.
L’opération majeure de 2013 réside dans l’accueil de deux nouveaux associés, issus de l’équipe de Nixon Peabody (dont le bureau a fermé ses portes au cours de l’hiver 2013 suite à de graves difficultés financières, cf. www. leadersleague.com, 12 décembre 2012), confirmant l’ambition de la firme de renforcer ses matières phares aussi bien que d’apporter un service complet à ses clients. Du côté des renforts, Emmanuelle Porte complète l’expertise d’Hervé de Kervasdoué en corporate, ajoutant le volet marché de capitaux, peu développé par l’équipe déjà en place, et une compétence sectorielle forte en biotech/medtech (secteur des biotechnologies et des techniques médicales). Le département tax trouve quant à lui son expert en fiscalité immobilière, gestion de patrimoine et transmission d’entreprises en la personne de Jean-Sébastien Dumont. Sa pratique du droit fiscal attaché aux opérations corporate était depuis longtemps un axe de développement recherché chez Redlink, qui jusque-là n’avait pas trouvé l’associé qui leur correspondait parfaitement.
Un business model ambitieux
Redlink est fondé sur un modèle trouvant son équilibre entre l’organisation des firmes anglo-saxonnes et les méthodes de travail qui ont fait le succès des cabinets majeurs français. «?Les cabinets français font face à un véritable problème de succession, dû globalement à la difficulté des fondateurs à présenter leurs jeunes associés à leurs clients, ce qui bloque le business development de leurs successeurs et le partage équitable du capital. Les cabinets anglo-saxons sont quant à eux défavorisés par le système du lockstep qui, en garantissant une rémunération en fonction de l’ancienneté, ne pousse pas aux performances. Nous avons voulu un autre modèle pour Redlink?», expliquent Hervé de Kervasdoué et Frédéric Fournier. Les associés sont donc poussés au développement de leur activité par les moyens les plus concrets. La présentation de leurs clients aux autres associés favorise ainsi la croissance du chiffre d’affaires du cabinet tout entier. Les objectifs sont fixés puis réévalués pour que chaque action de développement soit récompensée. Les fondateurs forment ainsi les plus jeunes à la croissance de leur activité, ce qui passe aussi par la facturation de leurs services qui font l’objet d’un suivi drastique. Géré comme une entreprise sous forme de Selarl, Redlink s’impose une gestion rigoureuse.
La marque Redlink participe également en elle-même à la croissance et la pérennité du cabinet. Les fondateurs ont voulu un nom fidèle à leur identité commune : la simplicité. Le «?link?» (le lien) avec le client est bien sûr au centre de la réflexion, le rouge portant l’identité visuelle du cabinet. À l’étranger, ce nom à consonance anglosaxonne participe également à la croissance de l’activité du cabinet à l’international. Le cabinet était par exemple impliqué lors de l’acquisition du PSG par Qatar Sports Investments en juin 2011 ou lors du projet de lancement de la chaîne Al Jazeera en France.
Un franc succès
Six ans après la création du cabinet, le succès est au rendez-vous. L’approche sectorielle des associés des différentes spécialités permet à la fois d’asseoir leur renommée dans chacun de leurs domaines et de compléter l’approche de l’équipe par l’expertise d’un nouveau venu. Emmanuelle Porte ajoute par exemple une section medtech et biotechnique à l’intervention
du cabinet.
Côté chiffres, de six avocats en 2007, le cabinet est passé à vingt-trois, avec deux nouveaux collaborateurs arrivés encore ce mois-ci. Cette progression est d’autant plus une performance qu’elle a été réalisée alors même que Redlink a vu le jour la veille de la crise financière de 2008. Preuve que le cabinet s’est mis à l’abri des cycles, grâce à la conjonction de multispécialistes et à des honoraires raisonnables. La double culture du conseil et du contentieux est également une formule gagnante. De quoi répondre aux attentes des clients, de la start-up au grand groupe.
Une croissance par la taille
Le cabinet attaque rapidement sa croissance interne. Dès octobre 2010, Alexandre Le Miere, spécialiste du droit public des affaires, intègre le cabinet en qualité d’associé. Exerçant dans son propre cabinet de niche jusque-là, il décide de rejoindre ses partenaires avec qui les échanges se multipliaient alors. Son expertise en matière de marchés publics, développée notamment aux côtés des collectivités territoriales et des institutions publiques, s’inscrit parfaitement dans l’élargissement des services apportés aux clients en droit de la concurrence et de la distribution, notamment pour ceux basés à l’étranger et éloignés des procédures administratives françaises. Emmanuelle Behr, qui était présente aux côtés des fondateurs en qualité de collaboratrice, a été cooptée associée en février 2012. Elle complète ainsi avec Frédéric Fournier l’offre du cabinet en matière de droit de la distribution, tout en développant son activité en propriété intellectuelle, contentieux et e-commerce (elle accompagne notamment lastminute.com depuis sa création). Autre élément de croissance interne : la promotion de Matthieu Berguig au rang d’associé en février 2013. Il développe alors sa pratique du droit des nouvelles technologies, de l’information et de la communication, ajoutant une compétence supplémentaire en propriété intellectuelle.
L’opération majeure de 2013 réside dans l’accueil de deux nouveaux associés, issus de l’équipe de Nixon Peabody (dont le bureau a fermé ses portes au cours de l’hiver 2013 suite à de graves difficultés financières, cf. www. leadersleague.com, 12 décembre 2012), confirmant l’ambition de la firme de renforcer ses matières phares aussi bien que d’apporter un service complet à ses clients. Du côté des renforts, Emmanuelle Porte complète l’expertise d’Hervé de Kervasdoué en corporate, ajoutant le volet marché de capitaux, peu développé par l’équipe déjà en place, et une compétence sectorielle forte en biotech/medtech (secteur des biotechnologies et des techniques médicales). Le département tax trouve quant à lui son expert en fiscalité immobilière, gestion de patrimoine et transmission d’entreprises en la personne de Jean-Sébastien Dumont. Sa pratique du droit fiscal attaché aux opérations corporate était depuis longtemps un axe de développement recherché chez Redlink, qui jusque-là n’avait pas trouvé l’associé qui leur correspondait parfaitement.
Un business model ambitieux
Redlink est fondé sur un modèle trouvant son équilibre entre l’organisation des firmes anglo-saxonnes et les méthodes de travail qui ont fait le succès des cabinets majeurs français. «?Les cabinets français font face à un véritable problème de succession, dû globalement à la difficulté des fondateurs à présenter leurs jeunes associés à leurs clients, ce qui bloque le business development de leurs successeurs et le partage équitable du capital. Les cabinets anglo-saxons sont quant à eux défavorisés par le système du lockstep qui, en garantissant une rémunération en fonction de l’ancienneté, ne pousse pas aux performances. Nous avons voulu un autre modèle pour Redlink?», expliquent Hervé de Kervasdoué et Frédéric Fournier. Les associés sont donc poussés au développement de leur activité par les moyens les plus concrets. La présentation de leurs clients aux autres associés favorise ainsi la croissance du chiffre d’affaires du cabinet tout entier. Les objectifs sont fixés puis réévalués pour que chaque action de développement soit récompensée. Les fondateurs forment ainsi les plus jeunes à la croissance de leur activité, ce qui passe aussi par la facturation de leurs services qui font l’objet d’un suivi drastique. Géré comme une entreprise sous forme de Selarl, Redlink s’impose une gestion rigoureuse.
La marque Redlink participe également en elle-même à la croissance et la pérennité du cabinet. Les fondateurs ont voulu un nom fidèle à leur identité commune : la simplicité. Le «?link?» (le lien) avec le client est bien sûr au centre de la réflexion, le rouge portant l’identité visuelle du cabinet. À l’étranger, ce nom à consonance anglosaxonne participe également à la croissance de l’activité du cabinet à l’international. Le cabinet était par exemple impliqué lors de l’acquisition du PSG par Qatar Sports Investments en juin 2011 ou lors du projet de lancement de la chaîne Al Jazeera en France.
Un franc succès
Six ans après la création du cabinet, le succès est au rendez-vous. L’approche sectorielle des associés des différentes spécialités permet à la fois d’asseoir leur renommée dans chacun de leurs domaines et de compléter l’approche de l’équipe par l’expertise d’un nouveau venu. Emmanuelle Porte ajoute par exemple une section medtech et biotechnique à l’intervention
du cabinet.
Côté chiffres, de six avocats en 2007, le cabinet est passé à vingt-trois, avec deux nouveaux collaborateurs arrivés encore ce mois-ci. Cette progression est d’autant plus une performance qu’elle a été réalisée alors même que Redlink a vu le jour la veille de la crise financière de 2008. Preuve que le cabinet s’est mis à l’abri des cycles, grâce à la conjonction de multispécialistes et à des honoraires raisonnables. La double culture du conseil et du contentieux est également une formule gagnante. De quoi répondre aux attentes des clients, de la start-up au grand groupe.