Ce n’est sa doute pas encore la panacée mais les chiffres divulgués par l’analyse que réalise chaque trimestre le cabinet Altares soulignent une inflexion de la hausse du nombre de défaillances d’entreprises. Même si les redressements et les liquidatio judiciaires (12 508) et les procédures de sauvegarde (320) ont encore augmenté de 11,9 % lo du troisième trimestre 2009 (par rapport à la même période en 2008), cela fait désormais deux trimestres coécutifs que le rythme de défaillances ralentit. Un signe d’encouragement sur une éventuelle sortie de crise ?

Ce n’est sans doute pas encore la panacée mais les chiffres divulgués par l’analyse que réalise chaque trimestre le cabinet Altares soulignent une inflexion de la hausse du nombre de défaillances d’entreprises. Même si les redressements et les liquidations judiciaires (12 508) et les procédures de sauvegarde (320) ont encore augmenté de 11,9 % lors du troisième trimestre 2009 (par rapport à la même période en 2008), cela fait désormais deux trimestres consécutifs que le rythme de défaillances ralentit. Un signe d’encouragement sur une éventuelle sortie de crise ? Sans doute.
Les PME restent cependant particulièrement exposées à l’environnement économique. Les sociétés de plus de 10 salariés peinent le plus à résister et si elles ne sont « que » 1013 à défaillir lors du troisième trimestre, ce sont 26 % de plus qu’en 2008. Malgré tout, ainsi que le rappelle l’étude, « les PME semblent donc payer un lourd tribut à la crise, pourtant, défaillance ne vaut pas fermeture. En effet, contrairement aux TPE, les PME obtiennent majoritairement du tribunal l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ».
Pour Thierry Millon, responsable des analyses Altares, « crise ou pas crise, des symptômes quasi immuables semblent marquer ces défaillances ; en tête desquels, des problématiques clients. Une défaillance sur quatre est due à des retards de paiement ». Or, l’étude observe qu’à partir de 30 jours de retard de paiement, la probabilité de défaillance de l’entreprise est multipliée par six.
« Autre symptôme récurrent, la fragilité financière des entreprises. La moitié des sociétés défaillantes ce trimestre ne parvenait pas à dégager des bénéfices depuis au moins un exercice. Ces pertes viennent alors d’autant réduire des fonds propres déjà peu importants. Le tiers des sociétés n’avait déjà plus de fonds propres avant le début de la crise. Pour les trois quarts, les fonds propres représentaient moins de 25 % du total bilan ». Le FSI doit devenir le bras armé de la recapitalisation des entreprises françaises. Les professionnels du fonds auront sans doute beaucoup de travail dans les mois, trimestres et années à venir.

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